Certaines de ses œuvres sont des réflexions poétiques et amusantes sur des questions universelles telles les rapports hommes-femmes, mère-fille. Élisabeth Colombo joue avec son passé, son vécu, ses histoires de famille, de souvenirs d’enfance, sa propre identité, qui devient partie intégrante de son œuvre.

Des références autobiographiques à son enfance et à sa famille, vont de pair avec des questions sociales, familiale.
La nostalgie des êtres disparus y cohabite avec le message de liberté, l'éducation reçue de nos ancêtres transformés par la subjectivité d'aujourd'hui.
La fumée joue un rôle majeur dans ses œuvres. A l'inverse, flottement et légèreté s'invitent dans la représentation de ses personnages masculins.

Démarche artistique

Le point de départ de l’artiste correspond à deux personnages clés de son enfance : d'une part sa mère, femme éprise de liberté, féministe dans l'âme, ayant eu une éducation castratrice et misogyne, cherchant sans cesse à se libérer de l'emprise patriarcale. D'autre part son grand-père maternel, un homme parti de rien ayant fait fortune en Italie, pays rongé à l'époque par le régime Mussolinien, où la femme était considérée comme un être inférieur ; ce grand-père, personnage fort mais avec une piètre opinion des femmes et les considérant comme "bonnes" à tout faire pour servir et satisfaire les volontés de l'homme. Deux personnages étaient chacun a leur manière des figures de la liberté, personnages ambivalents, absents et présents à la fois.

Des images du passé, aux histoires de famille, en passant par les souvenirs d'enfance, dans lequel le passé se mêle à la mythologie, le vécu se confronte à l’inconscient, et l’invisible au visible. 
Les rapports hommes-femmes, les stéréotypes, l'attraction/répulsion, sont représentés par l'élaboration d'œuvres photographiques, montages vidéos et sculptures réalisées au stylo 3D. 

La nostalgie des êtres disparus y cohabite avec le message de liberté, l'éducation reçue de nos ancêtres transformés par la subjectivé d'aujourd'hui. 

La fumée joue un rôle majeur dans ses œuvres. Flottement et légèreté s'invitent dans la représentation de ces personnages masculins. Les frontières entre les images du passé et du présent, histoires d'antan et histoires vécues telles des reliques de l'oubli et confrontées au temps d'aujourd'hui, sont toujours ténues afin de laisser l’imagination du spectateur s’évader et s'interroger sur l'évolution d'aujourd'hui.

De la prose torturée de Stanislas Przybyszewski (Messe des morts), à la poésie d’Aragon (L'avenir de l'homme est la femme), en passant par l'essai pamphlétaire de Virginia Woolf (Une chambre à soi), ou la réflexion sur les relations entre hommes et femmes d'Elisabeth Badinter, ainsi que le long métrage d'animation "Persepolis" de Vincent Paronnaud et Marjane Satrapi, toutes ces œuvres constituent des sources d’inspiration majeures dans l’élaboration des œuvres d'Elisabeth Colombo.

De photos argentiques numérisées associées à un logiciel de photomontage, naissent des œuvres plus engagées sur les rapports homme-femme et mère-fille.

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