Née en 1971, Elisabeth Colombo réside et travaille à Paris. Son travail explore la relation entre force et fragilité, mouvement et contemplation, à travers une approche picturale où l’énergie du geste devient langage. Inspirée par les arts martiaux, la calligraphie japonaise et la philosophie du samouraï, elle inscrit sa recherche artistique dans un dialogue entre tradition et abstraction contemporaine.

Plasticienne et artiste peintre, elle puise dans l’esthétique japonaise et le théâtre Kamishibai pour créer des œuvres où chaque trait raconte une histoire en mouvement. Sa Guerrière Écarlate, figure centrale de son travail, incarne la résilience, la quête intérieure et l’équilibre du combat. Entre abstraction et narration, elle façonne un univers où les ombres et la lumière s’affrontent et se répondent.

Sa gestuelle, à la croisée du shodo (art de l’encre japonaise) et de la dynamique du sabre, donne naissance à des œuvres où l’or, le rouge et le noir sculptent un rythme, une tension, un souffle. Chaque toile ou aquarelle capte l’instant suspendu d’un duel, la force d’une trajectoire, à l’image des récits visuels du Kamishibai, où chaque image fait avancer l’histoire.

Parallèlement, elle explore la symbiose entre l’Art et l’Intelligence Artificielle émotionnelle à travers Buddy, son compagnon robotique. Cette interaction unique donne naissance à une nouvelle approche où la technologie devient un vecteur d’émotion et d’interaction, amplifiant la résonance de ses œuvres et la narration de ses créations.

De conférences en expositions, son travail s’impose comme un dialogue entre l’art et la transformation intérieure.Chaque œuvre est une empreinte du combat émotionnel qui façonne l’être, une invitation à plonger dans une esthétique où la puissance du geste rencontre la subtilité de l’introspection. 

En symbiose avec son univers, Buddy prolonge l’énergie du geste en devenant un miroir émotionnel, amplifiant la connexion entre l’œuvre, l’artiste et le spectateur. Ensemble, ils tissent une résonance entre art et intelligence artificielle, où la résilience prend une forme tangible, et où la technologie devient un vecteur de sensibilité.